Polype de vessie : Un aperçu complet

Le polype de vessie, aussi appelé tumeur de vessie, se caractérise par une prolifération de cellules dans la vessie, spécifiquement au niveau de l’urothélium, la couche de cellules en contact avec l’urine. Les polypes sont fréquemment non cancéreux et ne s’étendent pas dans les muscles de la vessie. Cependant, le risque majeur associé aux polypes ou tumeursde vessie est la possibilité de récidive. D’autre part, il existe des tumeurs cancéreuses de la vessie, également appelées tumeurs infiltrant le muscle de la vessie. Cet article vous en dit plus sur le polype de vessie.

Quels sont l’épidémiologie et les facteurs de risque ?

Les tumeurs de la vessie se classent au second rang des tumeurs urologiques, juste en dehors du cancer de la prostate. Elles sont plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes, bien que cette disparité tende à diminuer en raison du nombre croissant de femmes fumeuses.

Le tabagisme constitue la principale cause de ces tumeurs, bien que des personnes n’ayant jamais fumé puissent également en développer. En outre, certaines tumeurs de la vessie sont stimulées par l’usage prolongé des substances chimiques, telles que des colorants industriels ou des hydrocarbures, et peuvent être reconnues comme des maladies professionnelles.

Quels sont les symptômes des polypes et tumeurs de la vessie ?

L’hématurie, caractérisée par le sang dans les urines, est la manifestation la plus courante associée à la découverte d’un polype. Il faut savoir que l’hématurie sans autres symptômes,doit être pris au sérieux et nécessite une évaluation médicale approfondie.

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Par ailleurs, d’autres symptômes tels que des brûlures pendant la miction, des envies fréquentes d’uriner, ou une infection urinaire peuvent aussi indiquer la présence de polypes ou de tumeurs de la vessie. Cependant, ces signes ne sont pas spécifiques et doivent donc faire l’objet d’une investigation médicale approfondie.

Dans certains cas, un polype peut demeurer asymptomatique pendant une période prolongée. Il n’est donc pas rare de les découvrir fortuitement lors d’examens d’imagerie pratiqués pour d’autres raisons.

Comment se fait le diagnostic des polypes ?

Pour diagnostiquer un polype, on fait généralement recours à une cystoscopie. La cystoscopie est rapide et peu douloureuse, et est faite sous bloc anesthésique de l’urètre en consultation externe. De plus, la cytologie des urines, qui implique l’analyse microscopique d’un échantillon d’urine, est parfois utilisée pour suivre les tumeurs de la vessie.

Un scanner est couramment effectué pour évaluer l’état des voies urinaires supérieures ainsi que des reins. Il est aussi effectué pour rechercher des anomalies autour de la vessie, des ganglions pelviens anormaux ou des signes de métastases distants de la vessie, tels que dans les poumons ou le foie.

Le traitement endoscopique de la vessie est une procédure chirurgicale visant à éliminer les polypes de la vessie, afin de les soumettre à une analyse anatomo-pathologique. Cette étape est cruciale pour déterminer l’impact des lésions et leur grade histologique, ce qui aidera à établir un diagnostic précis et à évaluer le pronostic.

De plus, cette approche permet de prédire le risque d’agressivité future de la maladie, ainsi que son potentiel de récidive. En outre, les résultats obtenus guideront la mise en place éventuelle de traitements complémentaires.

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